Comment donner au bonheur l'envie de nous rendre visite plus souvent?
- Le Ven 03 juin 2016
Le bonheur est un état qu’on poursuit à peu près tout le temps. Quand on le trouve, on en jouit, quand on le perd, on s’en languit. Parfois, il se sauve et on le cherche. D’autres fois, il s’installe chez nous et on a l’impression que c’est pour de bon.
Certaines attitudes lui donnent le goût de nous rendre visite
Oser
Avoir de l’audace est la seule manière d’améliorer sa vie. Pas le choix. Même si ça fait peur, il faut «sortir de sa zone de confort» et oser aller vers une personne ou des gens, demander une explication, faire part de ce qu’on pense ou ressent, essayer cette nouvelle activité, etc. Avant d’oser, on a le trac. Après, on est fier d’avoir agi, même si les résultats sont moins probants que ce qu’on espérait.
Descendre et remonter
Vous êtes au fond du baril? N’essayez pas d’en sortir trop vite. Profitez de chaque instant, même de ceux qui vous peinent ou vous énervent. Ensuite, quand vous aurez pris le temps d’analyser, donnez-vous une petite poussée vers le haut. Tout ce qui descend remonte.
Donner
Donner, ce n’est pas nécessairement donner de l’argent, c’est aussi donner du temps, une fleur, un compliment, son affection, sa présence à l’autre. Il y a mille manières de donner. Cela dit, être généreux n’implique pas d’oublier ses propres nécessités: aucun besoin de se transformer en mère Teresa.
Se lier
Entretenir les relations avec les amis, la famille, les collègues, c’est bon pour la santé mentale. «Jaser» fait du bien, sortir ensemble aussi. Si on a plus de 40 ans, on aura tendance à suggérer de parler de vive voix plutôt que de «textoter», mais «textoter» ou «facebooker», c’est aussi être en communication avec ses proches. Il faut juste apprendre à doser ses passions! Et ne pas oublier non plus de se déconnecter de la techno et des gens, une fois de temps en temps.
Bouger
On l’a tous entendu et on l’a tous dit: faire du sport, notamment courir, permet au cerveau de libérer les endorphines et à la bonne humeur de survenir. Pas sportif? Pas de panique, le simple fait de marcher est déjà bon pour le moral.
Se concentrer
C’est Mihály Csíkszentmihály, un psychologue d’origine croate, qui a eu cette idée : la joie se trouverait dans le «flow», un état mental qu’on atteint lorsqu’on est complètement absorbé par une activité. C’est dans ces moments-là qu’on ne voit plus le temps passer. On s’oublie, c’est une forme de bonheur !
Contempler
Sortir de soi et prendre le temps d’observer les gens, les lieux, la nature est une autre façon de cultiver le bonheur. Il s’agit de porter attention aux autres et à ce qui se trouve autour de soi: elle a une nouvelle robe, il a l’air en forme depuis qu’il a pris des vacances, les lilas sont là, etc.
Apprendre
On a parfois dans la tête que les apprentissages se font quand on est jeune, quand on va à l’école, et qu’ensuite, c’est fini. Or, toute sa vie, on s’instruit qu’on le veuille ou non. Apprendre procure un grand plaisir, il faut juste s’en souvenir.
Décider
« Le bonheur est une décision que nous prenons d’être heureux quoi qu’il arrive », a écrit André Maurois. C’est une phrase que nous pouvons nous répéter à l’occasion.
Voir loin
Vous connaissez l'histoire des trois tailleurs de pierre* ? Il y en a un qui fait son travail mécaniquement, un autre qui nourrit sa famille et un troisième qui participe à la construction d’une cathédrale. Pour être heureux, l’idée de contribuer à quelque chose de plus grand que soi est importante.
S’accueillir
Finalement, il s’agit de s’accepter comme on est, tout simplement, et de cesser de penser qu’on devrait être plus gentil, poli, parfait, sympathique, attentif, productif, que ce qu’on est. Parfois, il faut juste être et ne rien faire.
* https://contributionlibre.com/2011/12/11/lallegorie-du-tailleur-de-pierre/
Source : http://www.journaldemontreal.com/2016/05/27/11-gestes-qui-vont-vous-rendre-heureux