Petits stress et gros soucis
- Le Mar 25 août 2015
Les effets négatifs du stress chronique sont bien connus, ceux des « petits stress » le sont moins. Pourtant, leurs conséquences sont loin d’être négligeables.
Ce n’est pas tant la quantité d’événements stressants auxquels on doit faire face qui est prépondérante, mais surtout la manière dont nous réagissons dans ces circonstances. Est-on capable de prendre du recul, de laisser venir, de positiver…, ou pas ?
Une équipe américaine (Penn State University) a demandé à un millier d’adultes de noter chaque jour, pendant une semaine, les situations quotidiennes qui avaient déclenché un stress : dispute au sein du couple, retard dans les transports en commun, embouteillage, contrariété au travail…, et bien d’autres encore. Parallèlement, les chercheurs ont évalué la réponse psychologique à ces stress (émotions plus ou moins positives, neutres ou négatives) et effectué des prélèvements sanguins afin d’observer l’évolution de marqueurs de l’inflammation.
Le résultat montre clairement que les personnes qui réagissent mal face aux événements stressants – et les femmes sont plus à risque que les hommes - affichent des fluctuations inflammatoires plus importantes, ce qui traduit d’une manière ou d’une autre un effet négatif sur l’organisme. Les auteurs de cette étude considèrent qu’il est important d’essayer d’affronter ces stress de la vie de tous les jours avec davantage de sérénité, et que cette attitude positive peut être apprise, notamment par des techniques de relaxation et de méditation.
Source : www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=19178